« J’ai envie de partir loin », « j’ai envie que tout cela cesse », « j’ai envie de changer de travail »…
Lorsque l’on dit ce genre de phrases, on exprime une envie qui ne se concrétisera pas.
Il s’agit en réalité d’une façon de gagner du temps en « menaçant » de le faire, mais en aucun cas il ne s’agit d’un intention réelle et ferme ! L’expression de l’envie permet en réalité de gagner du temps.

Lorsque l’on émet ce genre d’envie, on se donne finalement l’énergie de continuer. On s’auto-réassure en se disant qu’un jour cela changera, mais on ne prend pas de vraies décisions.

En coaching, on considère que l’envie est un désir qui masque l’affrontement de la réalité, et qu’il y a chez la personne qui émet une envie, un besoin de réajuster la réalité à ses désirs.

En coaching, on ne peut pas, et il ne faut pas établir un plan d’actions sur la base d’une simple envie. Le travail du coach va être d’aller chercher ce qu’il y a véritablement derrière cette envie : quel est le besoin réel qui doit être exprimé par la coaché ?

Un besoin est un exigence, soit de la nature, soit de la vie sociale ; c’est une nécessité. On comprend donc que s’agissant d’une nécessité, il est important d’assouvir ses besoins.

Deux obstacles empêchent les personnes d’assouvir leurs besoins : l’absence de conscience de leur existence, et le fait de ne pas croire que l’on puisse les réaliser.
Le coaching est là pour surmonter ces deux obstacles. Grâce à son analyse, le coach aide le coaché à prendre conscience de ses besoins et l’amène à les réaliser.